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Sexcapades, récit érotico-romantique

17 août 2008

Extrait du chapitre 5

Devant son miroir et les cheveux à moitié relevés, Anna ne portait que le strict minimum. Un bustier blanc surmonté d’un corset, une petite culotte en soie, légèrement bouffante et froncée autour des cuisses. Enfin, une paire de bas blancs qui affinaient élégamment ses jambes.

 

     - Non Will, ça ne serai pas correct… Il y a du monde partout et quelqu’un pourrai entrer !

     - Ça ne te gênait pas avant… De toute façon, j’ai fermé à clé.

     - Je t’ai dit non, je n’ai pas le temps. Je dois me préparer, au cas où tu l’oublierais.

 

Elle se détourna et reprit sa coiffure. Will se colla derrière elle et enlaça sa taille. Ses lèvres s’attardèrent sur son cou, léchant, mordant sa peau tendre. Les doigts d’Anna quittèrent sa chevelure pour se mêler à celle de Will, tandis qu‘elle se cambrait doucement. Dans le silence, elle n’entendait plus que son souffle qui s’accélérait peu à peu. Sans prévenir, il glissa l’une des mains entre ses cuisses. Anna murmura fébrilement « Non, pas ça, s’il te plait… », mais Will glissait déjà son index au cœur de son corps. Devant ce trop-plein de plaisir, elle sentit ses jambes faiblirent et bascula son poids en avant, appuyant ses mains sur la tablette pour retrouver son équilibre. Toujours collé à elle, Will continuait de la caresser et l’entendre retenir ses gémissements le provoquait au plus haut point. Il intensifia légèrement son mouvement et se réjouit du petit cri qui s’en suivit. Anna se demanda pourquoi elle s‘était refusée à Will, tout cela était si agréable… Elle sentait son excitation poindre contre ses fesses… et y posa aussitôt sa paume avec envie. Cette impressionnante chaleur qui émanait de lui, fit accélérer les battements de son cœur. Will, grisé par ce geste, descendit illico la petite culotte d’Anna… Il caressa ses hanches et passa sa main dans son dos jusqu’à sa nuque pour lui intimer l’ordre de se pencher davantage.

Accoudée sur la tablette, elle sentait son corps s’embraser d’une véritable fièvre tandis que Will, à genoux derrière elle, jouait habilement de la langue et des doigts. Il déboutonna son pantalon sans attendre et s’enfonça profondément dans la chair brûlante et humide qui s’offrait à lui. Il pouvait enfin savourer le plaisir de se regarder aller et venir en elle... Un spectacle dont il ne se lassait jamais. L’une de ses mains engloba son ventre arrondi, l’autre serra sa nuque moite. À chaque poussée, Anna laissait échapper un gémissement, ses mains fermement accrochées au meuble sur lequel elle s’appuyait… faisant valser ainsi, flacons et autres objets. Elle n’avait plus aucun souci en tête, totalement euphorisée par le plaisir qu’elle ressentait. Une étrange vision se dessina dans son esprit : elle imagina le prêtre les marier en plein ébat et à la question fatidique, elle criait oui de toutes ses forces… Perdue dans son délire, le plaisir ultime la prit alors par surprise. Elle rouvrit les yeux en entendant clairement la voix de Mildred: « Anna, pourrais-tu m’ouvrir ? » Les frissons dont elle était parcourus, combinés à ce dérangement, accordèrent à Will la jouissance finale. Anna tourna son visage vers la porte et hurla: « OUI, j’arrive… » Elle passa une robe de chambre et alla ouvrir tandis que Will se rhabillait à la hâte.

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8 août 2008

Extrait du chapitre 2

[Will] sortit de la chambre et Anna souffla de soulagement. Elle se plongea dans un livre, en attendant que le sommeil daigne la gagner. Elle pensait encore à Will… Elle s’endormit sans vraiment s’en rendre compte et se réveilla peu de temps après, dérangée par quelque chose qui appuyait sur ses côtes. Elle rechignait à ouvrir les yeux, pour ne pas les confronter à la lumière du feu qu’elle percevait sous ses paupières. Mais cette sensation la gênait de plus en plus… Une fois ses capacités à réfléchir revenues, elle sentit clairement une pression sur sa poitrine. Des mains, une bouche… apparemment, Will n’avait pas digéré leurs adieux précipités. Elle murmura: « Doucement Mr Cooper, vous m’avez l’air bien empressé ! » En effet, malgré ses mains un peu rugueuses, Will savait toujours se faire tendre et là, il se montrait maladroit, voire même agressif. Anna le repoussa mais il revint à la charge avec encore plus de détermination. Elle finit par ouvrir les yeux, agacée: ce n’était pas Will mais le commodore qui se régalait de sa poitrine découverte!

- James, avez-vous perdu la tête ?!

- J’aime beaucoup ce que vous m’offrez là, Anna…

- Je vous interdis de me toucher ! dit-elle en le repoussant à nouveau mais il se coucha sur elle, l’écrasant sous son poids.

- Tenez-vous un peu tranquille Miss Keaton. Vous ne faites pas tant de manières quand cet imbécile de Will vous pelote sous la table…

Elle saisit la chandelle encore allumée et lui jeta la cire brûlante au visage. Il recula, les mains plaquées sur ses yeux, essayant de ne pas hurler. Anna se dépêtra des draps et sortit de la chambre. Au lieu de prévenir quelqu’un, d’appeler à l’aide, la peur lui fit descendre les escaliers et sortir dans le jardin. Le commodore la suivait à toute allure… Il se rapprochait de plus en plus, mais avec un œil meurtri, il avait du mal à la distinguer nettement dans la nuit noire. Elle non plus ne voyait pas grand-chose, les nuages masquaient la lumière des étoiles. Pensant se diriger vers les ruines du vieux moulin, elle passa trop à droite et tomba la tête la première dans le lac. Le bruit de l’eau indiqua au commodore la direction à prendre. « Anna, lança-t-il d’une voix mielleuse, vous ne pourrez pas fuir éternellement. Un jour, vous deviendrez ma femme et je vous ferai regretter de m’avoir repoussé ce soir ! » Elle sortit de l’eau glacée, toute tremblante et se cacha derrière un buisson. Elle attendit qu’il abandonne ses recherches, mais il tournait en rond, passait et repassait devant elle. Vêtue de sa seule robe de chambre, trempée de surcroît, Anna commençait à avoir très froid. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu’elle avait l’impression d’avoir envie de vomir. « Croyez-moi, continua-t-il, mieux vaut que vous veniez me présenter des excuses tout de suite… Je ne serai pas contre un nouveau tête-à-tête dans votre chambre. Le peu que j’en ai vu m’a donné l’eau à la bouche… William paiera pour avoir osé s’y abreuver avant moi… » C’est alors qu’il revint vers les fourrés où elle s’était accroupie. Anna s’efforçait de rester silencieuse mais elle était prise de frissons incontrôlables. Il l’appela encore une ou deux fois et finalement, retourna à la maison. L’air, plus frais qu’il n’y paraissait, avait déjà engourdie Anna et l’eau ne faisait que renforcer ses tremblements. Elle sortit de sa cachette et fut incapable de se mettre debout. Un vent exceptionnellement froid s’était levé tout à coup et ralentissait considérablement ses pas. Elle était maintenant à mi-chemin de la maison et rampait dans l’herbe humide… Mais frigorifiée, elle s’écroula, le visage dans la boue.

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8 août 2008

Extrait du Chapitre 1

Deux heures du matin, Anna venait de se réveiller en sursaut. Encore ce cauchemar. Le même rêve récurrent depuis que le commodore de la flotte anglaise, James Mornington, l’avait demandé en mariage. Cet homme, était impliqué dans les affaires du gouverneur, le père d’Anna et elle lui était promise depuis de nombreuses années. Malheureusement, elle n’éprouvait pas du tout la même chose à son égard. Son cœur était dévoué à un autre homme, le jeune William Cooper, son ami d'enfance. Elle avait tenté d'ignorer ses propres sentiments et il avait fallu l'intervention du commodore et sa demande pour qu’elle en prenne pleinement conscience. Dans ce cauchemar qui revenait sans cesse, Anna se voyait épouser le commodore et cela devenait insupportable.

Une terrible soif tiraillait sa gorge. Elle se leva, nue, et enfila une robe de chambre. Silencieusement, elle quitta sa chambre et descendit les escaliers en bois, en évitant les marches qui grinçaient. Elle traversa le hall, sentant sous ses pieds nus les tapis moelleux et se rendit dans la cuisine. La lune éclairait faiblement la pièce mais assez pour trouver à tâtons, un verre et le pichet d’eau. Alors qu’elle se délectait d’une longue gorgée fraîche, un mouvement d’air la fit sursauter. « Il y a quelqu’un ? » Pas de réponse. Elle écarquillait les yeux pour tenter d’y voir quelque chose dans l’obscurité. Une ombre massive se planta soudain devant elle et elle failli pousser un hurlement avant de reconnaître Will. Le cœur battant, Anna chuchota: « Tu m’as fait une de ces peurs, Will ! » Il était torse nu et la lune accrochait d’une lumière scintillante, une petite croix en argent sur sa poitrine. Les reflets dans ses cheveux noirs d’ébène, qu’Anna voyait rarement libres, donnaient un effet irréel à la scène. « Je n’avais pas l’intention de t'effrayer, Anna… » Il avança sa main vers son visage et sembla hésiter. Il baissa les yeux et contempla ses jambes qui apparaissaient entre les pans de la robe de chambre. Depuis le temps qu’il la regardait vivre et grandir à ses côtés, il ne comprenait pas qu’elle puisse ignorer l’amour et le désir qu’il éprouvait pour elle.

Survolté par une brusque bouffée de témérité, il l’attrapa par la taille, la souleva et l’assit sur la grande table. « J’ai tellement besoin de toi… » dit-il en enfermant entre ses paumes le visage d’Anna, surprise par la soudaineté de ces paroles. Que lui prenait-il ? Il l’enlaça soudain et la serra contre sa poitrine. Elle sentit ses jambes trembler contre les siennes et son cœur battre la chamade près du sien. Depuis le temps qu'il désirait la toucher, ce contact lui accrocha un sourire qui n'était pas prêt de s'en aller. Anna sentait son corps collé à celui de Will et cela la rendait heureuse et embarrassée à la fois. L’odeur de sa peau légèrement musquée, l’enivrait. « Je t’aime et te veux à moi, toute à moi… » disait-il d’une voix rauque. La crainte de l'intimité mêlée au désir refoulé, l‘excitation… tout se brouilla dans l’esprit d’Anna. Elle se sentit rougir jusqu’aux épaules mais quand il recula, elle le regarda droit dans les yeux. Elle comprit alors que dans les sombres prunelles qui l’observaient avec désir, rien ne pourrait apaiser cette soif brûlante qu’il avait d’elle. Son étreinte se resserra, la respiration de Will se précipita, sa bouche affamée se posait déjà sur ses joues, ses cheveux, son cou, là où battait son sang, sur ses lèvres enfin, dont il semblait ne pouvoir se repaître…

     - Par tous les dieux, épargne-moi… C‘est encore trop tôt.

     - Souhaites-tu attendre la levée du jour…?

     - Ce n‘est pas le moment de faire de l‘humour, William.

Elle ne savait plus vraiment ce qu’elle voulait à cet instant. Will semblait ne pas pouvoir s’empêcher de la toucher: il lissait ses cheveux, son regard fixant ses lèvres entrouvertes. « Il vaut mieux que tu retournes te coucher, je ne sais combien de temps je pourrais me retenir de t’embrasser… » dit-il et il se pencha de nouveau vers elle et prit sa bouche avec volupté. Anna répondit à son baiser, ses lèvres avaient un goût délicieux, sa langue invita la sienne... et son souffle, Dieu qu'il était bon d'inhaler ce qu'il expirait. Elle glissa les doigts dans ses cheveux, lui intimant un baiser plus ardent. Passant ses mains autour de sa taille, Will souleva Anna dans ses bras et l’emporta hors de la cuisine. Leurs peaux se touchèrent pour la première fois et Will crut perdre la tête. Il remonta les escaliers et à contre cœur, s’arrêta devant la porte de sa chambre. « Bonne nuit, Anna ». Il réintégra sa propre chambre, la laissant interdite dans le couloir.

Cela faisait six ans que le gouverneur et sa fille résidaient sur l’île la plus vaste de la mer des Caraïbes. Veuf, il avait quitté l’Angleterre pour les tropiques, avec à son bord un passager clandestin du même âge qu’Anna. Les deux enfants avaient tout de suite été inséparables et le gouverneur avait pris Will sous son aile. Ils vivaient dans cette grande maison de style anglais entourée d’un immense jardin vallonné avec en contre bas, un lac en forme de croissant de lune dans le domaine de « la falaise de l’écho » près de la ville de Port Island. Depuis peu de temps, William avait été invité à revenir vivre au domaine après l’avoir quitté vers l’âge de quatorze ans, quand il avait été mûr pour son apprentissage. Durant les semaines qui avaient précédées ce retour, Anna avait insisté si lourdement pour que Will revienne vivre avec eux (après tout, il y avait tant de chambres) que le gouverneur souhaitant faire plaisir à sa fille plus que tout, avait accepté. Malheureusement pour lui, il ne se doutait pas un seul instant de leurs sentiments. Il avait depuis longtemps organisé dans son esprit, l'union de sa fille avec un membre de son gouvernement, le commodore James Mornington et ce dernier, avait lui aussi une chambre attitrée dans la demeure du gouverneur...

 

 

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2 juillet 2008

Le livre enfin

Couv officielle

Voilà, il est arrivé !

Les sexcapades de Will et Anna sont regroupées dans mon premier roman.

Vous avez pu découvrir cette histoire en partie sur ce blog et si vous avez envie de lire la suite

ou de l'offrir à quelqu'un, c'est par ici ^^

 

 

 

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